Les cours, les migraines. En ce moment je ne faisais que ça, je souffrais d’une affreuse migraine qui disparait le temps d’une sieste ou d’une nuit. Le réveil sonne et voilà qu’une nouvelle journée démarrait pour moi. Un léger soupire sortait de ma bouche et j’appuyais d’un seul coup sur mon réveil. Je me levais doucement et d’un coup sec j’appuyais sur le bouton et le volet se levait directement. La demoiselle qui dormait avec moi était déjà certainement partit en cour, j’enfilais alors un boxer et ensuite un jean. Direction la salle de bain, un peu de déodorant ainsi que du parfum, un peu de gel et le tour était joué. J’avais l’impression d’avoir la tête comme une pastèque, j’enfilais alors une chemise et ensuite un pull par-dessus. J’enfilais rapidement mes chaussures et j’attrapais au vol une pomme avant de prendre mon sac ainsi que les clés pour enfin claquer la porte et sortir rapidement en direction de la voiture. J’avais déjà vingt minutes de retard sur mon emploi du temps et j’allais certainement arriver en retard à mon cour de droit. La matière la plus importante de mes études, je voulais devenir soit Juge ou bien Avocat. C’était deux métiers qui rapportaient beaucoup, mais à la fois deux métiers très compliqués. Dix minutes après j’arrivais enfin sur le parking de l’université. Je courrais à moitié, traversant les couloirs et bousculant de temps à autre des étudiants eux aussi en retard. J’arrivais dans la classe sans même toqué quand la sonnerie retentit. Par chance, je n’avais pas été en retard pour cette première heure de la journée et heureusement. Je posais alors mes affaires sur la table et j’écoutais attentivement et je participais. Je n’avais pas le choix, nous savons tous que quand on participe le temps passe largement plus vite que quand on passe l’heure à regarder sa montre. La journée passait très rapidement et les cours s’enchainaient les uns après les autres ne nous laissant point respirer. Nous avions cinq minutes, voilà ce qu’on avait comme pause contrairement au lycéen ou collégiens ou leurs pauses étaient de quinze minutes minimums. Je regrettais parfois le bon vieux temps ou je faisais en permanence des conneries et que je pensais plus aux demoiselles qu’au travail. J’étais souvent collé et souvent viré et pourtant j’arrivais toujours à passer dans la classe supérieure. J’avais donc d’énorme facilité, mais comment dire. Je ne les utilisais pas et je m’en portais pas plus mal. Bref, la journée de cour se terminait avec un cour de langue plus précisément de l’italien. J’avais toujours bien aimé cette langue et je voulais savoir parler en italien. Quand l’opportunité s’affichait sans plus réfléchir j’ai tout de suite accepté de faire une quatrième langue. J’étais plutôt bon et dans peu de temps j’allais devoir faire un stage en Italie. Que demander de mieux ? Peu de chose en effet et juste d’y penser j’en bavais. Je fermais mes cahiers que je déposais au fond de mon sac et je partais en direction de mon casier avant de déposer mes affaires de sport. Je déposais ainsi mes cahiers et je rejoignais la voiture que j’avais garée quelques heures avant sur le parking de l’université. Une fois posé à l’intérieur de celle-ci, le contact était en route et d’un seul coup j’augmentais la musique pour partir rapidement sur la route du retour. Une fois arrivé en ville je descendais de la voiture pour aller boire un coup dans le bar du coin. Le barman me connaissait parfaitement, je venais boire un verre tous les jours après les cours, un petit remontant. Je poussais alors la porte et je me dirigeais directement vers le bar ou je posais mes fesses sur la chaise haute. Je commandais un verre de vodka avec un peu de coka et j’examinais la pièce. Il y avait des hommes, des femmes même des enfants enfin plutôt des adolescents. Sans plus tarder je commençais à boire tranquillement mon verre.