❝i'm matt. ❞

Je sais pas ou je suis née, je sais pas qui sont mes parents, je ne sais pas si ils sont en vie ou mort, si ils étaient des clodos, ou des princes, je ne sais pas si je suis anglais, italien ou même français, en fait je n'ai aucune certitude de rien dans ma vie et j'en ai rien à foutre. Je suis Matt Fitzpatrick et c'est déjà ça, c'est la seule certitude que j'ai et je compte bien m'y accroché jusqu'a mon dernier souffle. A l'orphelinat on me disait que mes parents reviendraient peut être un jour, d'autre disait que c'était des toxicos, que j'étais un bâtard, alors qu'ils n'en savaient pas plus que moi, en fait ils n'avaient rien d'autre à foutre que de raconter de la merde sur ma vie, mais après tout, peut importe. Je vis la vie comme elle vient, je la vie à 300%. Ok, certaine fois ça peut arriver que je me mette dans des situations compliqués, tout le temps en fait. Tant mieux, la vie vaut la peine d'être vécue, j'en profite. Les gens qui m'entourent disent souvent que je suis accros aux emmerdes, que je fais ça non pas parce que je suis stupide mais parce que je ne peux pas m'en passer, que c'est quelque chose d'innée chez moi. Après tout ces pas faux, pourquoi j'agis comme un connard la plus part du temps, pourquoi je fais n'importe quoi et que toute les conneries possibles et immaginables ont déjà été faite par moi ? J'en sais rien, je pourrai pas l'expliquer, c'est comme ça.

❝let's get mental. ❞

Durant toute ma vie j'ai été renfourgué dans plusieurs famille adoptives, mais jamais je n'ai réussis à m'intégrer, non pas que je m'enfermais sur moi même comme la plus part des orphelins débiles qui se morfondent et se prennent pour des victimes, non. Je suis plus le genre à faire tomber des vases précieux, jouer au baseball dans le service en porcelaine de la grand-mère ou encore faire fumer l'oiseau. En fait je n'ai jamais réussis à rester plus d'un mois dans une famille adoptive. De toute façon j'aurais bientot vingt et un ans, j'pourrais enfin prendre un appartement pour moi tout seul et vivre comme je l'entend. Ce soir là, je venais de battre mon propre record, je venais d'être viré de cette famille d'acceuil en moins de quatre heures, j'étais assez fier ouais. Pat' le directeur de l'orphelinat été la devant la porte et me demanda d'entrer dans son bureau, j'entrai comme si de rien été avec un large sourire sur mon visage. « Matthew, il faut que ça cesse maintenant. Plus de trente familles, t'ont ramenés ici, et cette fois-ci c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. » lâcha-t-il d'un ton autoritaire. J'eu un léger rictus, j'adorais voir Pat' se mettre en boule, il était hilarant. « Relax Pat' c'est pas de ma faute si la tête de lit de la vielle était en bois, et que le reste de la pièce aussi, c'est pas de ma faute si le feu à prit si vite, j'suis qu'un homme après tout, j'peux pas tout prevoir. » répondis-je en haussant les épaules, toujours avec ce sourire satisfait sur mon visage. « Tu pars ce soir, pour Montreal, là bas tu iras chez les Seven-Harts » j'arquai un sourcil « A MONTREAL ? Je refuse d'aller en Ecosse ! » Il ne retint pas et se leva « C'est ta dernière chance Matthew, si tu la gâches tu finiras en maison de redressement » C'est à ce moment là que je compris que l'étaux commençait à se refermer. A ce moment là, il me restait un an pour atteindre ma majorité, je devais me calmer.

❝a new start. ❞

A ma sortie du manoir, un 36 tonnes se trouvait devant le grillage, à son bord Dwayne, vieux routier quadragénaire, habillé en mode cuir moustache, j'ai vite compris que ça allait être lui mon chauffeur jusqu'a Montréal. « Une nuit de route avec un mélange du chanteur des villages people et Freddy Mercury, j'ai vu mieux quand même. » lâchai-je avec un léger rictus. Je montai à bord de l'engin et trouvai un ado de mon âge, assis au milieu j'eu un léger sourire en m'installant « Yes, comme ça je serais pas à côté de cuir moustache. » lâchai-je avec un sourire satisfait. Je m'installai et posai ma tête contre la vitre. « Moi c'est Drew. » dit le jeune homme en tendant sa main. Je me redressai le dévisageai, c'était exactement mon opposé à première vue, un garçon propre sur lui souriant et poli. « Matt. » lâchai-je d'un ton nonchalant. Il fit la moue ne sachant pas comment répondre « Tu vas chez les Seven-Harts aussi ?» demanda-t-il. Je fronçai les sourcils, on allait être deux dans cette baraque ? Du jamais vu, ça doit être le genre de type à faire conneries sur conneries, ça risque d'être drôle, pourquoi pas. « Ouais. » répondis-je sur le même ton mais avec un sourire en coin cette fois. La route s'annonçait longue, mais non, j'ai dormis comme un loire pendant la totalité du voyage, lorsque mes yeux s'ouvrirent je fus choqué. J'avais jamais vu une baraque aussi grande, j'étais bouche bée. « Bordel de merde c'est la classe, on va vraiment vivre ici ? » lâchai-je enthousiaste. Les deux parents nous attendaient au pied de la porte. « Bonsoir les enfants, bienvenu chez vous. » dirent-ils en même temps, leur sourire écarlate, le teint blanchatre, les paumettes roses, putain on dirat des poupées, ça fait peur. « Je m'appelle Mary et lui c'est Adam. ». Je fis un signe de tête, en guise de salutation. Ils nous montrèrent nos chambre respectives, une chambre individuel, un lit deux places, vue sur le jardin et une salle de bain personnel, putain c'est le pied, finallement je pene que j'vais éviter de me faire virer. Je partis voir Drew d'un pas enjoué « Mec c'est le paradis ici putain !» dis-je avec un large sourire. « Oui ils ont l'air vachement gentils. » répondit-il, je fronçai les sourcils. « Ouais ouais, très. T'as vu la baraque, c'est du délire, j'suis sur que y'a la piscine quelque part !» ajoutai-je avant de partir en courrant pour visiter le reste des lieux, j'étais comme un gosse dans un magasin de jeux, c'était le pied putain, merci Pat d'mavoir amener ici. Alors que j'étais entrain de m'installer, la porte claqua. « Ginny, ma chérie, nous avons une surprise, ils sont là. » Une fille ? Putain ont m'avait pas prévenu, si elle est dans le même style que les parents ça sent la sainte nitouche relou. « Super.» répondis la jeune fille d'une voix faussement réjouie, j'eu un léger rictus. Drew et moi étions prié de descendre pour faire les présentation. Bordel elle avait pas la tête d'une sainte nitouche non, un large sourire éblouie mon visage, tandis que Drew était là, la bouche grande ouverte. « Les garçons voici Guenièvre notre fille. » j'affichai un petit sourire en coin une fois le prénom cité « Ginny suffira. » lâcha-t-elle d'une voix monotone, en levant les yeux aux ciels. « Très bien on vous laisse faire connaissance. » Ils quittèrent la pièce, de son côté, elle nous dévisagea et passa son chemin regagnant sa chambre qui était juste à côté de la mienne. Je me tournai vers Drew en prenant une moue compatissante « Tu l'auras jamais . » lâchai-je avant de la suivre et de lui lancer un clin d'oeil.
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❝bad boy for life. ❞

Six mois sont passée, et pour la première fois de ma vie, j'avais réussis à ne pas me faire exclure, il faut dire qu'ici c'est le paradis, les Seven-Harts sont à mes petits soins, comme si j'étais leur fils, petit déjeuner au lit, cadeaux hors de prix bref j'ai aucune raison de tout foutre en l'air cette fois, mais bon j'ai besoin de réussir mon lot de connerie, comme de mettre le robot de la piscine dans la baignoire de notre cher Adam, ou le fameux coup du poil à graté dans le caleçon, c'est des petites choses qui font que mes journées se passent bien, ouais. Avec Drew, ça se passe pas trop mal, j'avais l'impression qu'on allait se détester mais il est à peu près pareil que moi, en beaucoup plus sage et réfléchis, c'est pas plus mal après tout, deux comme moi et on aura foutu le feu à la baraque au bout de deux jours en fait. D'ailleurs ce con à réussis à chopper la petite Ginny, il est à fond, il en devient presque débile tellement il est à fond, le plus drôle c'est qu'elle s'en fou royalement, du moins c'est ce qu'elle laisse montrer, je me trompe peut-être .. Non elle en a rien à foutre,après tout je sais qu'elle me veut en fait. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'elle me tombe dans les bras, ok, les insultes et les piques, n'est peut être pas le meilleur départ dans une vie de couple, mais beaucoup de couple sont passés par cette case comme .. beacoup de couples ! D'ailleurs j'ai eu la drôle de surprise de voir que la fille à papa vend de la drogue, d'ailleurs elle alimente une bonne partie de la ville à elle toute seule, c'est une vraie entreprise la p'tite, au moins j'ai pas à trop chercher pour en avoir. La police de Montréal sait qu'un gros dealeur se cache dans les alentours du quartier, mais soyons sérieux, qui soupçonnerait la fille du pasteur ? Personne ..Le crime parfait. Il était 23H cette nuit la , les deux tourteauraux s'embrassait dans la chambre de la demoiselle, quand tout d'un coup les flics firent une petite descente. J'étais debout sur le pas de la porte la main dans mon caleçon attendant de voir ce qui allait se passer. Ils ont d'abord fouillés ma chambre, j'ai beau ne pas avoir été viré les flics m'ont déjà fichés, résultats... rien. Puis la chambre de Drew, résultats .. rien, je regardai Ginny, son visage se décomposai petit à petit , je m'approchai d'elle et lui soufflai à l'oreille « Alors princesse on se chie dessus, hein » . Et le moment qui devait arriver arriva, la police revint avec un carton de medicament et de produits illicites en tout genre. « A qui appartient cette chambre ? » « A moi» lâchai d'une petite voix Ginny, elle savait qu'elle était faite et qu'elle allait avoir le droit à un petit tour au commissariat, mais elle restait tout de même la tête haute, regardant les flics droit dans les yeux. Les policers sortirent les menottes et s'apprétèrent à les lui passer. Le moment qui a suivit, n'est pas explicable , et ne le sera jamais, je m'avançai un sourire en coin et tandis mon poignet « C'est à moi.» lâchai-je , tous deux me regardèrent bouche-bée, personne ne s'attendait à ce que je fasse ça, moi non plus d'ailleurs. « Suivez-nous » lâchèrent les deux policiers, ils me collèrent contre le mur et me passèrent les menottes aux poignets « Aie .. Doucement, avec les filles vous êtes plus délicates hein. » râlai-je. Elle s'approcha de moi « Mais pourquoi ? » me souffla-t-elle à l'oreille le regard luisant. « J'ai sûrement envie de ne pas être un connard une fois dans ma vie. » lâchai-je avant de lui voler un baisée et de me faire embarquer par les policiers sous le regard choqué de toute l'assemblée.
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