postes : 149 date d'arrivée : 23/12/2012 fait le caméléon
| Sujet: Intrigue de février #2 Jeu 31 Jan - 18:56 | |
| II - Les cours sous la neige, ça vous tente?
Les études, période importante dans la vie de tout être humain. Tout les jeunes qui aiment apprendre rêvent de faire de grandes études. C'est pourquoi ils s'entassent dans de grands amphithéâtres à écouter de vieux professeurs parler d'Aristote et de Shakespeare dans de vieux micros grésillant. Même les mauvais jours ils viennent, bravant le mauvais temps ou les problèmes pour entendre parler de leurs sujets préférés. Et le jour de la grande tempête de neige ne déroge pas à la règle. C'est pour des cours bien spéciaux sur l'évolution de l'art à travers les ages que se déplacèrent de nombreuses personnes ce fameux matin du 8 février. La neige tombée drue avait été déblayé, laissant libre passage à quiconque souhaitant assister aux cours. Tout ce passa bien jusqu'à ce que la neige reprenne, bien plus fort cette fois ci. Et rapidement la partie ouest de la ville se retrouva sous un épais manteau blanc. Manteau qui s'épaissit d'un coup lorsque la neige sur le vieux toit du bâtiment tomba, bloquant la porte d'entrée. Ne laissant comme issue que la vieille sortie de secours condamné depuis des années. Au premier qui verra que les étudiants sont coincés pour un bon bous de temps |
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postes : 307 avatar : Karen Godess Gillan âge du personnage : 23 date d'arrivée : 01/01/2013 fait le caméléon
| Sujet: Re: Intrigue de février #2 Ven 8 Fév - 20:35 | |
| ∝ When early explorers first set out West across the Atlantic, most people thought the world was flat. Most people thought if you sailed far enough West, you would drop off a plane into nothing. Those vessels sailing out into the unknown, they weren't carrying noblemen or aristocrats, artists or merchants. They were crewed by people living on the edge of life: the madmen, orphans, ex-convicts, outcasts like myself. As a felon, I'm an unlikely candidate for most things. But perhaps not for this. Perhaps I am the most likely. Grimpée sur la table, l'air grave, en pyjama, elle scande : « O capitaine, mon capitaine ! » Et puis, elle entame une danse endiablée sur une récente chanson de Muse. De l'autre bout de l'immeuble, le monsieur qui est en train de se raser l'entend hurler « Hea-eeear me, what woooords just can't convey ! » L'ouvrier en bas de l'immeuble qui fait des trous dans le sol ne couvre même pas le son de sa voix avec son marteau piqueur. Bref, tout ça pour dire qu'elle gueule. Elle aurait arrêté si Lucky avait été là pour lui dire d'arrêter de gueuler, mais Lucky n'est pas là, et elle continue. Elle continue comme ça jusqu'à atteindre la fin de la chanson, et alors ensuite elle commence une autre chanson, un truc un peu méconnaissable qui ressemble à un mélange entre une chanson de Birdy et une autre de Supertramp (vraiment, il n'y a que Bowie pour faire ça). Mais sur le chemin de l'université, qu'elle fait à pied, parce qu'il neige (yeepeedeedee !), c'est Foals qu'elle chante, conformément à l'habitude qui veut que tous les matins elle chante Foals avant d'aller en cours. Elle arrive à son premier cours de la journée (littérature) avec l'envie de vomir, comme toujours. Elle a comme développé une allergie à cette matière. Et au prof qui l'enseigne. Assise dans le tout fond de la salle, elle passe tout le temps que dure le cours à gribouiller des symboles de l'infini sur une feuille. Elle accessoirise ces symboles de petits E, comme Ezechiel. (Non c'est une blague. C'est pas une kikou.) Surtout, à la fin de l'heure, elle court hors de la salle aussi vite que ses bottes en plastique le lui permettent (et comme des bottes, pour courir, ça n'a rien de dérangeant, elle va très très vite). Avant de se retrouver coincé devant la porte. Qui semble refuser de s'ouvrir. Se croyant plus costaude que le joueur de foot qui pousse la grande porte sans arriver à la faire bouger, elle se jette contre ladite porte. Et voilà qu'elle a l'épaule cassée. Elle retourne, bredouille, à sa place, c'est à dire parmi les étudiants, frustrés d'être coincés dans le lieu qu'ils aimeraient pouvoir fuir.
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