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 Were laying in the shadow of your family tree // Collins

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Ezreal C. Collins

Ezreal C. Collins
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fait le caméléon



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MessageSujet: Were laying in the shadow of your family tree // Collins   Were laying in the shadow of your family tree // Collins EmptyMer 23 Jan - 19:34


Were laying in the shadow of your family tree.
Ft. Aidhàn, Samuel & Ezreal
Une odeur de cigarette et de café froid. Une énième bouffée de ce qui était devenue pour Ezreal, sa seule dépendance, un accro à la nicotine. Et il fixait le plafond, encore, toujours, se laissant sombrer dans ses pensées les plus obscures, un sépulcre oppressant dont il ne pouvait se sortir. Souvent il s’était dit, que s’il pensait assez fort et qu’il y mettait toute la volonté qu’il possédait en son fort intérieur, il pourrait passer au dessus de tout cela, faire un travail sur lui-même. Afin de finalement oublier toute ces histoires de sentiments qui au final n’étaient que semblables aux volutes de fumée qui disparaissaient lentement, sans qu’on ne puisse rien y faire. Cigarette toujours à la bouche, il décorait cette étendue blanche et rugueuse, de lignes irrégulières, de couleurs explosives. Il s’appliquait tant bien que mal à éviter d’être trop évident, il ne faisait jamais de brouillon. Cela avait toujours été tout ou rien. Couché sur la banquette de son espace personnel qu’il avait réussit à dégoter à bas prix, il divaguait. Dans ce train qui l’emmenait vers la ville de ses vacances et de son enfance, Ezreal pensait, tentait d’extérioriser ses ressentis sur du papier blanc. Il n’avait pas l’intention de se considérer comme le vilain petit canard de l’histoire, seulement il ne pouvait pas nier qu’il adorait se faire plaindre, c’était une chose propre à l’Homme, une chose commune au plus commun des mortels qui aurait été blessé par son orgueil. Mais que faire lorsque l’inspiration vous fuit, sans que vous puissiez y faire quoique ce soit ? Alors vous puisez, dans vos souvenirs, faute d’imagination, et vous retracez sur le papier des traits tellement familiers. Les traits d’une personne chère à votre cœur. C’était fou, le monde était fou, et il était dingue.

Une voix automatisé et dénuée d’intonation se fit entendre dans les hauts parleurs. Il était arrivé, il était temps. Ezreal s’empressa d’écraser sa cigarette dans le cendrier et de s’emparer de son unique sac de voyage pour y ranger ses affaires. Il avait toujours emmené ce sac partout où il allait, un vieux bagage couleur kaki usé avec un tas de poches. Porte-bonheur ? Oui aussi. Ni une ni deux il sortit de sa pièce, et s’engouffra dans les allées déjà trop étroites et pleines de monde du train. Le jeune homme plissa le nez, décidemment, il ne se ferait pas à cette odeur de transpiration et de sandwichs en boite. Il sortit enfin à la gare de Montréal, saluant d’un signe de tête, les quelques employés du train. La miné fatigué par son voyage, il repéra à peu près le trajet qu’il devrait faire pour se rendre à destination. Ce n’était pas qu’il connaissait Montréal comme sa poche, parce que même un habitant d’origine aurait pu s’y perdre étant donné la superficie de la ville. Non, mais il savait ce qu’il avait à faire, c’était comme si ses jambes marchaient d’elles-mêmes, comme une évidence. Le jeune Collins entama alors sa marche, sac sur le dos, le pas déterminé. Il fouilla dans sa poche, eh merde il avait perdu l’adresse d’Aidhàn. Oui comme d’habitude du Ezreal tout craché.

L’air froid lui fit l’effet d’une gifle, ce pourquoi il se frotta les mains tout en tentant de les réchauffer tant bien que mal. Qu’allait-il bien pouvoir faire, lui qui n’était même pas fichu de se souvenir de l’adresse de son propre cousin ? Il n’en savait rien du tout. Seule chose dont il était certain, c’était qu’il devait se prendre en main et arrêter de continuer à se morfondre comme une âme en peine. Un léger coup d’œil vers ce qui était désigné, selon la pancarte, comme le fleuve «Saint Laurent». Belle étendue d’eau. Froide et brumeuse. Comme son cœur. Il fallait qu’il se bouge mais heureusement pour lui il se souvenait à peu près de l’endroit où habitait son cousin, bien qu’il ne sache plus du tout l’adresse exacte. Après plusieurs minutes de marche dans cet air glacial, Ezreal les mains enfoncées dans ses vastes poches demanda à plusieurs passants s’ils connaissaient un certain « Aidhàn Collins » dans le quartier. Comme il s’y attendait, il essuya de nombreuses réponses négatives, ou pas de réponse du tout d’ailleurs. Pour qui le prenait-on ? Pour un de ces faiseurs de sondage hippie ? Bien qu’il en avait l’habit, c’était loin d ‘être le cas. Et puis ce n’était pas comme si il se baladait avec des tracts sous le bras, ou avec un chien féroce. Il tenta une nouvelle approche lorsqu’il se dirigea vers un employé de bureau qui profitait sûrement de sa pause café pour fumer dehors. « Bonjour, excusez-moi, mais est-ce que vous connaitriez un certain Aidhàn Collins, il habite dans le quartier, mais j’avoue que ca à un peu changé depuis ma dernière visite. » Heureusement pour lui, l’homme en question se montra très aimable, « Oh oui, je vois de qui vous voulez parler, Vous prenez la rue à droite, vous continuez quelques mètres et il me semble qu’il habite dans un des appartement de ce côté-là-bas. » Le jeune garçon le remercia avec un empressement non dissimulé. Alors Ezreal accéléra le pas dans la direction indiquée plus qu’impatient de retrouver un des membres de sa famille cher à son cœur. Enfin, il arriva. Oui, il habitait bien là, c’était écrit sur la boite au lettre. Les mains engourdies par le froid, il remonta son sac à dos sur son épaule et monta les quelques escaliers pour se retrouver en face de la porte qui le séparait de son cousin, avant de sonner à la porte. Quelques seconde seulement s’écoulèrent avant qu’il n’affiche au sourire radieux, « Salut Aidhàn ! Me voilà ! » Me voilà ? Mauvaise entrée en matière, surtout que ce dernier n’était absolument pas au courant de sa venue. Quoiqu’il en demeurait, Ezreal resta là le sourire figé, et même un peu niais, comme d’habitude. « Alors quoi ? Tu m’invites à entrer ? »





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Samuel Collins

Samuel Collins
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MessageSujet: Re: Were laying in the shadow of your family tree // Collins   Were laying in the shadow of your family tree // Collins EmptySam 26 Jan - 19:32


on s'efforce de vivre du mieux qu'on peut mais tout ça disparaît aussitôt. On se lève le matin mais ce matin-là n'existe pas plus que la nuit d'avant que tout le monde a déjà oubliée. On avance sur des précipices, je le sais depuis longtemps. Un pas en avant. Un pas dans le vide. Et on recommence. Pour aller où ? Personne ne le sait. Tout le monde s'en fout.



« Il n'y a clairement aucune chance pour que l'on continue à regarder ce programme. » Fit Samuel alors qu'il s'affalait sur le divan du salon. Le frémissement du cuir au contact de son corps enveloppa la pièce un instant tandis qu'il cherchait à tâtons la télécommande qui avait glissé entre les deux corps masculins. Assis devant la télévision les deux cousins Collins se disputait une nouvelle fois. De leur cohabitation avait résulté l'accoutumance à ce genre de situation qui les entraînaient très souvent dans un mécanisme de conflit plus ou moins permanent. La plupart du temps, dans sa conduite global, la vie de Samuel Collins, voir sa non-existence, n'avait aucun sens. Tout au plus, si on voulait trouver un dénominateur commun derrière son comportement inflammable et téméraire, atteignant souvent les limites de la normalité, du légal ou du moralement correcte. On y trouvait le désir de se consumer dans un ultime, bref et intense moment de douleur, avant de complètement disparaître. Sans pouvoir jamais revenir. Il aurait pût exploser , si seulement il en avait eu l'occasion. Comme les plus belles étoiles destinées à mourir et qui ne disparaisse pourtant pas totalement et renaissent sous formes de milliards de minuscules particules poussiéreuses... de supernova. Lui pas. Au maximum, il aurait pût se transformer en trou noir et absorber dans sa propre non-dimension, dans sa spirale de négativité, tout ce qui l'entourait. Comme ses proches, sa famille, Gabrielle, bien qu'il ne s'en rendait pas toujours compte. En faisant exception des coups de fil mensuelle pour sa mère, sa vie se poursuivait avec irrégularité. Ou peut-être n'était-ce qu'une irrégulière constance, une monotonie prévisible où l'ordre quotidien était inexorablement le même : renverser le processus infernal de son engourdissement permanent. Que ce soit intellectuel ou physique. Aller parfois jusqu'à se détruire dans les bouteilles d'alcools aux saveurs toutes similaires, brûlant chaque parcelles de son estime. Pourtant, jamais assez. Soit évacuer cette colère en libérant ses instincts les plus primaires, à la force de ses poings. Pourtant, jamais assez. Trouver éventuellement quelqu'un à sauver. Tel un prince déguisé. Ah, les béates illusions...
« Il était grand temps que quelqu'un vienne te sortir de ta léthargie, gamin. » Déclara l'Américain pour titiller le plus jeune. Un rictus moqueur étirant ses lèvres, il effectua un geste vague de la main gauche vers l'écran plasma. « "La faune du Québec" ? Sérieusement ? Aidhàn, si tu souhaites réellement découvrir quels étranges spécimens cette région du monde renferme il faudrait plutôt faire un tour à l'extérieur au lieu de rester ici avec ta littérature. » D'un mouvement fluide il posa ses pieds sur la table basse en acajou. S'il devait bien concéder quelque chose à son cousin c'était sans l'ombre d'un doute son sens du goût, plus que remarquable. Tout dans l'appartement de celui-ci lui correspondait et ce qui ne s'était pas avéré proches de ses inclinaisons avaient étaient atteints d'une fin tragiquement accidentel durant les premiers mois. Il pouvait être machiavéliquement maladroit parfois. Distrait, Samuel frottait sur un coin du meuble en bois précieux la semelle d'une de ses Richelieu pour en faire choir la poussière. « Je devrais peut-être t'emmener un soir avec moi, lorsque je sors, pour que tu te rends compte de ce qu'est la réalité. Au-delà de très aimées oeuvres de fictions. » Finit-il par dire. Mais encore une fois et comme toujours l'homme avait le tact et la délicatesse d'un éléphant. Et surtout des bien piètres manières pour s'exprimer auprès des autochtones canadiens ou alors une malchance qui n'avait pas d'égale. Une émission de sport, une course automobiles plus précisément. Ça c'était un programme relaxant et parfait pour une fin d'après-midi. Satisfait il déposa la télécommande près de son accoudoir, hors de porté de son colocataire, il y avait veillé. Il ne manquait plus d'une bière fraîche, brune, ou des gouttes de condensation dut au changement brutal de température entre le frigidaire et l'extérieur, cajoleraient charnellement la canette de la précieuse denrée. Samuel allait demander à Aidhàn de bien avoir l'amabilité de lui chercher la boisson tant désiré lorsque le bruit familier de la sonnette retentit dans l'appartement. Il n'avait pas fait attention au moment où Aidhàn s'était levé pour vraisemblablement se diriger vers la porte d'entrée mais, il entendit très distinctement les sons qui provenaient de la pièce adjacente. « Salut Aidhàn ! Me voilà ! (...) Alors quoi ? Tu m'invites à entrer ? » Ces intonations, cette voix, rien ne lui était inconnu. En une fraction de seconde, chose qui l'étonna lui-même, il avait traversé une partie du logement et se retrouvait près de la provenance de ses bruits. Samuel vivait par moment, par épisode, rien n'était constant. C'était des instants d'amour et d'autre de haine. De joie et de tristesse. "Il n'y a pas d'ami, seulement des moments d'amitié" à écrit un jour Victor Hugo. La vie de Sam ressemblait à cela, en tout point. Avec le temps l’Américain c'était habitué à sa destiné, solitaire. Après tout n'est-ce pas lui-même qui avait opter pour cette voie en toute connaissance de cause ? Pourtant, maintenant tout était différent. Épouvantablement différent. Qu'était-il arrivé de lui en chemin ? Une fiancée, la recherche d'un amour perdu, il ne savait toujours pas exactement pourquoi, et sa famille. Rien ne présageait cela, surtout pas lui. A New-York le jeune homme avait, au côté d'un jeune femme, goûté à ce qu'un lien construit, suivi, érotique, entretenu et surtout épris pouvait offrir. Maintenant, il en voulait plus, qui ne ressentirait pas cela ? Son existence passée lui manquait-elle ? Doux Jésus oui, tellement, mais bien moins que le sentiment d'être aimé, soutenue, important pour d'autres. Et c'est ce qui l'effrayait le plus. S'attacher, pour la première fois, sérieusement, sans faux-semblant. Aimer tout simplement. Pas une personne en particulier mais, le monde. Aimer ce que la vie lui offrait. De hautes instances semblèrent touché par ses complaintes puisque, devant lui se trouvait le plus jeune des cousins Collins. Depuis combien de temps ne l'avait-il pas vu ? « Ezreal, c'est vraiment toi ? » Soufflât Samuel alors qu'il poussait sans ménagement Aidhàn pour prendre sa place. « Brodel de- » Il s'arrêta dans son élan avant de continuer avec les mêmes intonations surprises. La même fouge. « Que fais-tu là, cousin ? » L'homme dégageât le passage, qu'il occupait de sa haute stature pour laisser assez d'espace ainsi que le nouvel arrivant puisse pénétrer les lieux et prendre ses aises. Sa main se glissât derrière sa nuque, caressant du bout de ses doigts ses propres cheveux brun. « Ne te gène pas pour nous, entre. Aidhàn manque parfois de prévenance, il aurait déjà dut te le proposer. » Cette fois Samuel souriait franchement, taquiner son cadet avait toujours été son activité favoris, alors, pourquoi s'en priver ? Malgré tout il était réellement curieux face à la venue inattendu du petit dernier. C'est le Canadien qui allait être content, deux pour le prix d'un, une belle affaire, non ?
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Aidhàn N. Collins

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MessageSujet: Re: Were laying in the shadow of your family tree // Collins   Were laying in the shadow of your family tree // Collins EmptyDim 3 Fév - 16:38


Samuel et Ezreal
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    I - Aidhàn


L’orignal mâle adulte, doté de son panache complet, est l’animal le plus imposant de l’Amérique du Nord. Sa taille, mesurée au garrot, dépasse celle des plus grands chevaux de selle. Les gros mâles pèsent jusqu’à 600 kg dans la majeure partie du Canada et jusqu’à 800 kg pour la sous-espèce géante de l’Alaska et du Yukon. L’orignal est le plus grand des cervidés, famille également représentée en Amérique du Nord par le wapiti, le cerf de Virginie, le cerf-mulet et le caribou. L’orignal (Alces alces) a les pattes longues et fines, qui se terminent par des sabots fourchus mesurant souvent plus de 18 cm de longueur. Ses épaules sont voûtées et les muscles massifs qui s’y attachent le font paraître bossu. Il a les flancs plats, la croupe basse et plutôt mince et la queue courte et fournie. Sa tête est massive et compacte, avec un museau long et arqué se terminant par une lèvre supérieure saillante et flexible, qui lui confère un air de tristesse. Ses oreilles ressemblent à celles de la mule, bien que moins longues. Sous la gorge de la plupart des orignaux pend un fanon de peau velue qui peut atteindre jusqu’à 30 cm de longueur. La robe de l’orignal va du brun foncé, presque noir, au brun rougeâtre ou grisâtre; les pattes sont guêtrées de gris ou de blanc. À la fin de l’été et à l’automne, le mâle adulte porte un immense panache, parfois presque blanc, dont l’envergure atteint le plus souvent de 120 à 150 cm d’une extrémité à l’autre mais qui peut parfois dépasser 180 cm. Les lourdes perches centrales, appelées merrains, s’élargissent pour former des palettes qui sont couronnées d’un certain nombre de pointes mesurant normalement moins de 30 cm.. « Il n'y a clairement aucune chance pour que l'on continue à regarder ce programme. » L'esprit embrumé du jeune Collins sortit de sa torpeur. Un peu plus encore et il s'endormait la, devant les orignaux et leurs sabot de 18cm. Il se demandait bien quel ahuri avait bien pu avoir l'idée saugrenue de mesurer les sabot de ce pauvres bêtes. Aller les embêter dans leur repos pour une simple étude. Tout comme Sam venait embêter Aidhàn dans son repos pour un simple ennui. Ils avaient été en froid un moment, après une assez violente dispute. Assez violente pour laisser une jolie trace dans le mur. Trace qu'avait voulu cacher le plus vieux mais qui était resté intacte après les ordres du plus jeune souhaitant garder ce signe, symbole de la force qu'il pouvait tout de même avoir mais aussi du respect que lui devait son aîné. Après tout il hébergeait Samuel sans lui demander aucun sous. Alors celui ci n'avait pas à l'accuser de choses totalement fausse en menaçant de le frapper. Mais ils s'étaient expliqué et tout allait pour le mieux. Bien évidement le professeur n'avait pas réussi à faire part à son cousin de son amour secret pour sa collègue, mais ça ne tarderait pas. Il trouverait un moment pour lui en parler. Bientôt... Peu être. Il avait du mal à se confier à lui. Il avait toujours été très à l'aise niveau secret avec son autre cousin, Ezreal. Celui ci l'écoutait toujours et le conseillait. Mais Sam c'était une autre paire de manche. La vérité était que le jeune homme avait peur du jugement de celui qu'il voyait comme un modèle depuis des années. Il avait peur de décevoir son cousin, peur de lui faire de la peine, peur de le perdre. Il était sa plus proche famille, celle qu'il voyait le plus et qu'il appréciait plus que tout. Luis et Ez avaient toujours été les seuls personnes qui comptaient de toute façon. Sa mère elle n'était qu'une ombre au tableau, et son autre cousin Isaac lui... Moins il le voyait mieux il allait pour dire vrai.

Aidhàn tourna son regard vers son aîné qui se laissait complètement tombé sur le pauvre canapé de cuir. Celui ci, comme beaucoup d'objets, étaient victimes de maltraitance depuis l'arrivé du Collins. Tout était maltraité, y comprit Dhàn et sa réserve d'alcool. « Il était grand temps que quelqu'un vienne te sortir de ta léthargie, gamin. » Et sa fierté, aussi. « Ne m'appelles pas comme ça » Soupira le brun en se décalant, histoire de laisser de la place à un Samuel envahissant comme toujours. Au tour de celui ci pour donner son avis sur le programme télé ô combien abrutissant. « "La faune du Québec" ? Sérieusement ? Aidhàn, si tu souhaites réellement découvrir quels étranges spécimens cette région du monde renferme il faudrait plutôt faire un tour à l'extérieur au lieu de rester ici avec ta littérature. » Aie. Il l'avait appelé Aidhàn. Pas gamin, ni morveux, mais Aidhàn. Donc conversation sérieuse. Sa remarque atteignit son but, alors que le Collins québécois se renfrognais. « Je t'emmerde Sam. J'ai pas envie de découvrir les étranges spécimens, surtout pas les tiens. Je suis très bien comme ça chez moi » bouda-t-il, faisant semblant de se concentrer sur l'écran. Découvrir des spécimens, et puis quoi encore? Si ça voulait dire aller courir les filles, il pouvait toujours espérer. Aidhàn avait bien trop à penser avec sa propre histoire d'amour. Faire rentrer d'autres femmes dans ça vie c'était du suicide. Il tenta de se concentrer sur le reportage mais ne tint pas longtemps. En effet Samuel c'était mit à frotter ses pieds contre sa précieuse table basse, salissant au passage le parquet fraîchement lavé. Ce qui tapa sur le système du plus jeune qui fit fi de garder son calme. « Je devrais peut-être t'emmener un soir avec moi, lorsque je sors, pour que tu te rends compte de ce qu'est la réalité. Au-delà de très aimées oeuvres de fictions. » Et voilà que ça recommençait. Dénigrer les goûts des autres avant de les emmener dans la débauche, une des passions du New-Yorkais. « Non merci Sam, je n'ai pas vraiment envie de me chopper une maladie à la con en buvant dans le même verre qu'une traînée. J'ai autre chose à foutre sérieusement. Mais merci, c'est gentil de proposer. » Il avait parlé calmement, refusant de montrer à l'autre homme que sa tentative de le pousser à bous faisait effet, comme toujours. Ce fut lorsqu'il changea de chaîne pour une de ces stupides courses de voitures qu'Aidhàn soupira, montrant l'agacement qui pointait doucement mais surement le bous de son nez. « Dis moi ce n'est pas trop fatiguant d'être le stéréotype de l'idiot macho imbu de lui même? » Il se tourna vers son cousin avec son air blasé habituel. Lorsque l'on sonna à la porte. Heureux d'être enfin sauvé de cette misère qu'était les affrontements avec Sam, il se leva et alla ouvrir la porte. Pour tomber sur un Ezreal tout pimpant, apparemment heureux d'être la. En voyant la son jeune cousin, Aidhàn eu un bug. Silencieux, il regarda le jeune, l'esprit embrouillé. N'était-il pas censé être à Victoria prestement? « Salut Aidhàn ! Me voilà ! (...) Alors quoi ? Tu m'invites à entrer ? » Collins comprit qu'il était resté silencieux un moment et tenta de remettre ses idées en place, alors que ses lèvres s'ouvraient pour ne laisser passer que des syllabe sous le coup de la surprise « Ez ? Mais... je... tu ... mais... » Roi de l’éloquence, il continua quelques secondes jusqu'à ce que Sam arrive, plein d'énergie. Celui ci le poussa et Aidhàn fini sa course contre le mur alors que le plus vieux commençait à jurer en voyant le petit. C'est à ce moment qu'Aidhàn remarqua le sac qu'avait avec lui le petit jeune. Une idée saugrenue lui vint à l'esprit, idée qu'il chassa rapidement. Noooon il ne pouvait pas venir squatter, c'était surement autre chose. Et Sam qui le faisait entrer. Il ne manquait pas de culot lui. « Ne te gène pas pour nous, entre. Aidhàn manque parfois de prévenance, il aurait déjà dut te le proposer. » Celui ci ferma la porte après les deux autres et les suivit en marmonnant « Ne te gêne pas surtout. J'oubliais, c'est chez toi ici. Que suis je bête parfois. Et puis c'est pas comme si ça faisait une éternité que ne n'avais pas vu mon cousin bien sur. Comme si je manquais de prévenance tiens. » Soupirant il arriva dans le salon avec les deux autres et retrouva rapidement sa bonne humeur. Prenant le plus jeune dans ses bras un instant, il osa lui demander « J'y crois pas ça fait si longtemps! Qu'est ce que tu deviens? Qu'est ce qui t’amène? » .

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