fait le caméléon
| Sujet: FINIS « it's amazing how much you can hide behind a smile » {barbara palvin} Mer 9 Jan - 21:03 | |
| anderson, micah " i'm the perfect disaster. "
NOM(S) ∞ Anderson, c'est cool Anderson, non? moi j'trouve que ça fait très films américains non vraiment, c'est cool. PRÉNOMS ∞ micah, c'est pas commun micah, mais on s'en fout, parce que ça a la classe, quoi, micah, t'en croises pas à tous les coins de rues SURNOMS ∞ il fut un temps où elle se faisait appeler "twiggy" par son ancien petit copain, maintenant, j'suis pas sur que ça lui plaise toujours DATE ET LIEU DE NAISSANCE ∞ vingt-et-un décembre quatre-vingt huit à montréal, parce qu'il faut bien quoi ÂGE ∞ vingt-quatre ans NATIONALITÉ ∞ canadienne, puisque j'te le dis, non mais MÉTIER/ETUDES ∞ elle est libraire mais, pour continuer dans sa passion, elle écrit à ses heures perdues. on pourrait la qualifier d'auteur puisqu'elle a sorti un livre, certes que dans sa ville, mais elle l'a fait. SITUATION FINANCIÈRE ∞ elle est plutôt aisée, du genre à avoir tout ce qu'elle veut mais elle n'est pas non plus asociale, contrairement aux préjugés STATUT CIVIL ∞ elle est célibataire et elle préfère bien en profiter, grosse déception amoureuse. oui, oui "les hommes sont tous des connards sans coeur" on connait le refrain GROUPE ∞ elle va chez les violets, parce qu'elle est trop coule sa vie à micah AVATAR ∞ barbara palvin, quoi ! EST-IL UN SCÉNARIO/PRÉDÉFINIS ? ∞ nope, tout droit de ma petite tête CRÉDITS ∞ tumblr, my sexfriend.souriante, râleuse, agréable, tête en l'air, comique, bornée, sociable, bien trop impulsive, aimable et qui aime aider les gens, égocentrique dans certaines situations, bref, une vraie fille
elle pourrait être qualifiée de "petite fille au coeur brisé" sauf que elle, elle a réussit à surmonter les épreuves qui l'ont rendu mal à un moment de sa vie, même si la douleur est toujours là, elle profite de sa vie à fond contrairement aux dires ★ on vous a dit qu'elle n'était pas asociale mais ça ne veut pas dire que c'est un ange, elle a aussi son côté garce, ne vous inquiétez pas ★ elle a un chien, il s'appelle finn, c'est un bouvier bernois, c'est inutile mais bon, faut le savoir ★ elle ne vit plus avec sa mère mais ils n'habitent pas loin l'un de l'autre, elle l'invite souvent à dîner chez elle ★ elle ne supporte plus son père depuis qu'il est parti vivre avec une gamine de dix-neuf ans, refaite de partout ★ elle n'est pas le genre de fille qui pleure pour un garçon, bien au contraire ★ elle a un meilleur ami, avec qui elle fait tout et qu'elle ne lâche jamais. si elle veut sortir, c'est lui qu'elle appellera en premier lieu. ★ elle a perdu sa meilleure amie dans un accident de voiture, depuis elle a peur de s'en trouver une nouvelle, de peur de la trahir ou d'être blessée à nouveau. | |
~ never let me go.
Je suis née un 24 septembre 1986 ici-même, à Montréal. Ma mère était mannequin, mais pas tellement connue. Elle avait fait quelques pubs mais, même si son nom ne faisait pas le tour du monde, elle était magnifique. Âgée d'à peine vingt-deux ans, du haut de son mètre quatre-vingt, elle était coiffée d'une longue chevelure blonde et des jambes élancées. Elle avait un visage de poupée et son sourire ne la quittait jamais. Mon père, lui, était un homme d'affaire, plutôt riche -comprenez que je n'ai jamais manqué de rien, encore aujourd'hui-. Je n'ai jamais vraiment su dans quoi il travaillait, encore aujourd'hui, je m'en contre fiche. J'ai toujours considéré mon père comme un héros, mais c'était qu'une simple illusion. A l'époque où je suis née, et même après jusqu'à mes quinze ans, il était totalement fou de mon sourire et moi, je l'ai toujours considérée comme mon héros. C'était mon père, ma fierté et peu importe ce qu'il faisait, je lui trouvais toujours une excuse. Il était plutôt grand également, toujours vêtu d'un costume et toujours bien coiffé. Il n'avait pas l'habitude d'être négligé. Je suppose qu'encore aujourd'hui c'est comme ça, mais je l'ignore. Aujourd'hui, mon père ne prends plus de nouvelles de moi. Si, bien sur, j'ai le droit à une grosse part de son salaire chaque mois -il en a les moyens, en même temps- pour que les gens pensent qu'il existe dans ma vie, mais c'est totalement faux. Ma mère, elle, me soutient toujours. Elle vit toujours à Montréal, à quelques rues de chez moi. Je dois bien dire qu'elle fait partie des deux seules personnes à qui je peux m'attacher et me confier. Je sais qu'elle n'accepte pas vraiment mon comportement, de m'amuser avec pratiquement tous les hommes que je trouve. Ce qu'elle voudrait, c'est que je trouve quelqu'un sérieusement et que je fonde une famille. Elle veut juste retrouver un peu d'amour et avoir des jeunes enfants à câliner. Mais, en réalité, elle aurait peur que je fasse ma vie et je le sais. Le fait que mon père la quitte pour une gamine de dix-neuf ans refaite de tous les côtés lui est resté en travers de la gorge et à moi aussi. C'est d'ailleurs pour ça, qu'au jour d'aujourd'hui, mon père est juste le mec qui m'envoie de l'argent chaque mois.
Je me souviens de ce jour-là, il avait tout changé à ma vie. J'avais une meilleure amie avec qui j'ai grandi, avec qui j'ai vécu tous les plus grands moments de ma vie. Je dois dire qu'elle était LA personne avec qui je voulais passer tout mon temps et avec qui je voulais rire sans cesse. Seulement, voilà, un soir, on avait passé la soirée en boîte, l'année de nos dix-neuf ans. Vers une heure du matin, nous nous étions quittées sur le parking pour reprendre chacune la route de notre maison. La différence, c'est que elle, elle n'est jamais rentrée chez elle. Elle a simplement continué sa route et, lorsqu'elle avait détourné le regard de la route, deux nano secondes, un camion avait violemment percuté sa voiture. Cette dernière avait fait un tonneau et s'était retrouvée dans le fossé avant de partir en flamme. De mon côté, je m'étonnais qu'elle ne répondait plus aux messages mais pensait seulement qu'elle n'était pas encore chez elle. Ce soir-là, je m'étais alors jeté dans mon lit pour regarder la télé quand j'entendis ma mère au téléphone. Je trouvais cela vraiment étrange, généralement elle dormait à cette heure là. J'éteignais la télé et entrouvrait la porte afin d'aller espionner. Je ne distinguais pas vraiment grand chose de la discussion, je remarquais juste la voix tremblante de ma mère et cela me fit regretter d'être sortie de ma chambre. Avant que je n'ai le temps d'y retourner, je l'entendais reposer le téléphone et criait mon prénom. J'ouvrais la porte totalement, à la volée et fit semblant de souffler, comme si elle m'avait dérangée devant mon émission favorite. Je dévalais alors les marches et c'est là qu'elle me l'apprit. Elle m'apprit qu'elle était morte, et que je ne la reverrais plus jamais. Je n'ai pas réussis à avoir une vraie nuit pendant des semaines et les cauchemars me hantent encore aujourd'hui, sept ans plus tard. Tout ce que je pense, c'est que si nous étions montées dans une même voiture, une de nous deux auraient vu arriver ce fichu camion et nous aurions pu l'éviter. Peut-être qu'aujourd'hui, elle serait toujours là, et peut-être même que si je n'avais pas autant souffert, elle m'aurait encouragé afin que je me mette sérieusement avec quelqu'un. Qui sait..
Aujourd'hui, je ne me suis toujours pas remise du décès de ma meilleure amie, et j'ai vingt-et-un ans également. Oui, aujourd'hui, c'est bel et bien mon anniversaire. J'ai passé l'après-midi "en famille" un nombre réduit, oui, mais on l'était quand même. Et pour cette soirée, j'avais prétexté une sortie avec des amis. Mais la réalité, c'était que j'y allais seule. Je me retrouvais donc dans une boîte, pas encore préparée à danser, je me contentais donc du bar. Et c'est là que ça commençait, l'enchaînement des mecs lourds qui essayent de me draguer alors que la seule femme qui les aiment, c'est leur mère. Mais un d'entre eux réussit à se différencier des autres. Je ne réussis pas à m'en débarrasser et, plus il monologuait, plus je me disais que je devrais discuter avec lui. C'est alors avec cette bonne résolution que je me mis à lui parler, et le temps passait sans que je m'en rende compte. Ce que je savais sur lui, c'était qu'il s'appelait Joshua, ou plutôt Josh, qu'il avait vingt-et-un ans lui aussi et, hasard ou non, il vivait à une rue de chez moi. C'est ainsi que nous avions prit contact. On passait souvent des soirées ensemble dans cette boîte, à faire des blagues totalement idiote, juger qui pourrait nous intéresser comme "coup d'un soir" ou "amitié améliorée" mais, plus les soirées passaient, plus j'avais l'impression que c'était la notre qui se transformait en "amitié améliorée". Cela fait aujourd'hui cinq ans qu'on passe la plupart de nos soirées de libres ensemble, et, en dehors d'un baiser échangé, nous n'avons passé aucune étape. Néanmoins, nous ressentons tous les deux une forte jalousie, s'il se fait draguer, je ne dois pas être dans le coin et vice-versa. Pourtant, nous savons tous les deux que nous sommes des handicapés des sentiments et que s'il y a une chose qui ne nous arrivera jamais, c'est bien tomber amoureux. J'ai envie de dire, quelle fille n'est pas jalouse avec son meilleur ami? Affaire à suivre..
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Dernière édition par Micah Anderson le Dim 13 Jan - 15:19, édité 4 fois |
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